L’absentéisme recule : De 17,8 jours en 2008, il est passé à 14 jours par an en 2010, soit un taux de 3,84. (Baromètre annuel Alma Consulting). Selon ce bureau d’étude, l’impact de la crise est la raison principale de cette baisse, « les salariés en crainte de perdre leur emploi, s’accrochent ».

Mais 14 jours par an représentent tout de même un coût pour l’entreprise. Alma Consulting le chiffre entre 37 et 40 euros par jour, auxquels il faut ajouter, ce qui est difficile à calculer, le coût de la désorganisation qui en découle.

Derrière le chiffre de 14 jours annuels se cache comme toujours avec les moyennes, des différences, différences qui démontrent que l’absentéisme n’est pas majoritairement un problème de paresse des salariés.

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La lecture de ces tableaux montre les différentes variables possibles selon les critères régionaux, sectoriels et de taille des entreprises. S’ajoutent la qualité de la couverture sociale complémentaire, l’âge de l’entrée sur le marché du travail.

Ainsi, une salariée travaillant dans la santé dans le nord et dans une entreprise de 540 salariés sera statistiquement davantage absente que l’ouvrier du bâtiment travaillant en Bretagne dans une entreprise de plus de 1 000 salariés.

Conclusion : les conditions de travail et les relations de travail sont au cœur de la question de l’absentéisme.