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Un accord innovant dans le secteur des banques outre-Quiévrain

mercredi 18 décembre 2019

Le secteur bancaire en Belgique comme en France connait de profonds changements à l’heure de l’essor des services numériques et de l’intelligence artificielle. Pour offrir une alternative aux suppressions d’effectifs et aux fermetures d’agences, la fédération patronale Febelfin a signé fin 2018 un protocole avec les syndicats. Il prévoit des reconversions et des partenariats avec des secteurs professionnels connaissant des problèmes de recrutement comme le secteur de la santé. Les mesures concrètes sont en train de se mettre en place. Un article du journal des Échos nous informe de cette initiative.

De 75 000 à 61 000 salariés en dix ans

Jusque-là les redéploiements d’effectifs se faisaient essentiellement par départs volontaires dont des préretraites et par des mobilités internes. Le secteur bancaire belge est passé en dix ans de 75 000 à 61 000 salariés et, pour les observateurs, cette baisse doit se poursuivre. Le dernier accord explore d’autres pistes. La fédération professionnelle développe des partenariats et des passerelles avec d’autres secteurs.

Le protocole signé avec des syndicats

Il a pour objectif de faciliter les reconversions vers d’autres secteurs qui peinent à recruter en mettant en œuvre une grande variété de formules pour permettre de découvrir un nouveau métier par le biais d’une mission temporaire ou la mise à disposition d’employés seniors.

Dans le secteur de la santé, il est proposé aux salariés des banques d’entamer une formation d’infirmier ou d’aide-soignant, d’un à quatre ans. Il sera possible aussi de rejoindre des postes de l’administration hospitalière. Pour ce faire, les salariés seront rémunérés durant la formation par le futur employeur avec l’aide des fonds de la formation professionnelle.

Les syndicats ont posé des conditions

Le secrétaire général du Setca-FGTB a indiqué aux Échos que son syndicat a accepté cette mesure seulement lorsqu’il n’y a plus de possibilité de reconversion interne dans la Banque ou à la demande du salarié. Une manière de fixer des garde-fous. Après l’accord dans le domaine de la santé, il est envisagé un partenariat avec le secteur de la logistique porté par l’essor du commerce électronique.

En guise de conclusion, cet accord et ce partenariat permettent visiblement de rechercher des solutions qui préservent l’employabilité des salariés en mobilisant des ressources présentes dans le système de formation sans passer par la case chômage.

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