Petit rappel historique
1947- Création du régime Agirc pour les cadres.
1962 - Création de la fédération Arcco, chargée de généraliser la retraite complémentaire et de coordonner plusieurs régimes complémentaires de salariés.
1972 - Généralisation de la retraite complémentaire des salariés et anciens salariés.
1996 - Premier accord national portant des dispositions communes à l’Agirc et à l’Arrco.
1999 - Création au 1er janvier du régime unique de retraite complémentaire Arrco. Il se substitue aux 44 régimes membres de l’Arcco.
2002 - Mise en œuvre de l’unicité de service : une seule institution de liquidation. Les deux régimes Agirc et Arrco restent distincts mais travaillent à la création d’un système informatique unique, à la convergence de leurs règlementations, de leurs process et services.
2015 - Accord du 30 octobre définissant le cadre de fonctionnement du régime Agirc-Arrco au 1er janvier 2019.
2017 - Accord du 17 novembre instituant le régime Agirc-Arrco.
2019 - Entrée en vigueur du régime Agirc-Arcco au 1er janvier. (fin de l’encart) L’accord de 2015 avait demandé un effort aux salariés pour faire face à une dégradation de la situation financière des régimes : un ensemble de mesures avait été mises en place dont, à partir de janvier 2019, un coefficient de solidarité sur le court terme, pour faire face à l’arrivée massive de retraités. Une personne qui souhaite partir à la retraite au moment où elle atteint l’âge du taux plein subit une diminution de 10 de sa pension complémentaire pendant 3 ans. Mais si elle prolonge de deux ans, elle voit sa pension bonifiée de 10 % pendant un an, et 20 % si elle prolonge de 3 ans. Les retraités très modestes (handicapés, enfants handicapés à charge...) ne sont pas concernés par cette mesure. La négociation de 2017 sur une nouvelle définition des cadres, n’a pas pu aboutir. Or cette fusion des régimes Arcco-Agirc impacte le statut des cadres. À défaut d’accord, et dans l’attente de nouvelles négociations, les dispositions de la convention de 1947 continueront de s’appliquer. Grace aux efforts demandés, la situation financière s’est nettement améliorée. La nouvelle négociation devra en tenir compte. Depuis 70 ans, la retraite complémentaire gérée par les partenaires sociaux a fait la preuve de son efficacité. Leur gestion, prudente, a permis de constituer 64 milliards de réserves pendant les années de croissance économique. Les réserves permettent de compenser les années pour lesquelles la croissance des cotisations collectées est plus faible que celle des retraites versées. Grace à elle le niveau des retraites est maintenu. La retraite complémentaire n’a aucun euro de dette.
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