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Population de l’Union Européenne

dimanche 9 octobre 2011

502,5 millions d’habitants dans l’Union Européenne des 27 au 1er janvier 2011

Cette population s’est accrue de 1,4 million d’habitants en un an, dont un million en zone euro (17 pays) qui représente 332 millions de personnes. La hausse est le résultat pour un tiers d’un accroissement naturel de population (différences entre naissances et décès), pour deux tiers du solde migratoire. Autrement dit, l’immigration est le moteur principal de la croissance démographique européenne. La plus forte croissance naturelle est relevée en Irlande, à Chypre, en France, au Luxembourg et au Royaume Uni.
Les soldes migratoires positifs les plus importants sont enregistrés au Luxembourg, à Malte, en Suède, en Italie et en Belgique.

Au total la population a augmenté dans 20 États membres (surtout au Luxembourg, en Suède, à Malte, en Belgique et au Royaume Uni). Elle a baissé dans sept où la natalité est très basse (Lituanie, Lettonie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Portugal, Allemagne).

Les projections portent la population de l’Union européenne à 526 millions en 2040, niveau qui se dégraderait ensuite pour redescendre à 517 millions en 2060 avec 30 % de plus de 65 ans et une personne sur 8 de plus de 80 ans. Ce vieillissement se traduirait par un doublement du nombre de personnes de plus de 65 ans à la charge des 15-64 ans : deux (au lieu de quatre aujourd’hui) personnes de 15-64 ans pour une personne de 65 ans ! En 2011 précisément, pour la première fois le nombre d’européens en âge de travailler a commencé reculer. Certes l’immigration et des politiques volontaristes de soutien à la natalité peuvent en 40 ans essayer de contrebalancer ces tendances lourdes. Le redressement démographique de l’Europe passe notamment par l’amélioration des conditions de la conciliation entre travail et famille. L’investissement dans les modes de garde des enfants et un meilleur partage des tâches familiales sont les conditions reconnues comme nécessaires par les différentes autorités européennes. Mais il faut s’y engager sans attendre, dans un monde où le dynamisme est du côté des pays émergents.

Notons que le rapport de force démographique entre les principaux États membres devrait se modifier : de première l’Allemagne passerait troisième (66 millions au lieu de 81,7 aujourd’hui), derrière le Royaume-Uni (79 millions contre 62,4 en janvier 2011), suivi de la France (74 millions contre 65) ; l’Italie (65 millions contre 60,6) et l’Espagne (52 millions contre 46) progresseraient aussi ; mais la stagnation ou la perte de poids caractériseraient toute l’Europe de l’Est.


 

 

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