4 États concentrent plus de la moitié des résidents européens
Il s’agit de l’Allemagne avec 81 millions d’habitants (16 %), en 2ème position de la France (66,3 millions, soit 13,1 %), puis du Royaume-Uni (64,7 millions, 12,7 %) et de l’Italie (60,8 millions, 12 %).
Suivent ensuite l’Espagne avec 9,1 % des résidents européens, puis la Pologne (7,5 %). 6 États représentent de 2 à 4 % : par ordre décroissant la Roumanie, les Pays-Bas, la Belgique, la Grèce, la République tchèque et le Portugal. Les 16 autres États sont encore de plus petite taille.
Les évolutions divergent
La croissance de la population se limite à 16 États membres, les 12 autres ont connu en 2014 une diminution. En tête, le Luxembourg (+2,4 %), puis la Suède (+1 %), Malte (+0,9 %) et le Danemark (+0,75 %). Le recul le plus fort se situe à Chypre (-1,3 %), suivi par la Grèce (-0,8 %), la Lettonie et la Lituanie (-0,75 %).
Cependant, si l’Allemagne a encore un faible accroissement annuel en 2014, la part de sa population dans l’UE a baissé en 20 ans (-0,9 point), alors que la France a gagné 1 point et le Royaume-Uni 0,7 %.
Taux de natalité et accroissement naturel
Les deux sont liés. Or les plus forts taux de natalité constatés sont en Irlande et en France, les plus faibles au Portugal et en Italie. Les plus bas taux de mortalité se retrouvent à Chypre, en Irlande et au Luxembourg (entre 6 et 7 ‰), les plus forts en Bulgarie, puis Lettonie, Lituanie, Hongrie Roumanie et Croatie (entre 15 et 12 ‰).
Au total dans l’UE, l’année 2014 a connu 5,1 millions de naissances en 2014, en légère hausse (+ 33 000), soit 10 naissances pour 1 000 résidents.
À l’opposé, on a enregistré 4,9 millions de décès, en recul de 46 600, soit 9,7 décès pour 1 000 habitants.
C’est ainsi que l’accroissement naturel apporte 200 000 habitants de plus à l’UE.
Les 1,1 millions de plus proviennent du solde entre arrivées et départs des personnes extérieures à l’UE.
Source Eurostat :