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Conseil en évolution professionnelle (CEP), un bon bilan en 2020

samedi 26 juin 2021

Les derniers pas du CEP ont été plébiscités par les salariés en exercice en 2020. France compétences (le régulateur du système de formation) vient de dresser un bilan « prometteur » de la première année de mise en œuvre de ce dispositif par les nouveaux opérateurs régionaux. Plus de 100 000 actifs l’ont utilisé. Créé en 2013, le CEP permet de faire le point, d’évoluer, de se former et de changer de métier si nécessaire. Sa connexion avec le nouveau dispositif Transitions collectives (Transco) doit permettre de répondre aux transitions générées par la pandémie.

Un acquis de la négociation interprofessionnelle de 2013

Institué en 2013 et intégré dans la réforme de la formation professionnelle en 2014, le conseil en évolution professionnelle a évolué par la loi du 5 septembre 2018. Il bénéficie désormais d’une ligne de financement dédiée dans la contribution formation des entreprises. Il est assuré par Pôle emploi, l’APEC, les missions locales et Cap emploi pour les demandeurs d’emploi et les jeunes avant une première embauche.

Pour les salariés en exercice, 18 nouveaux opérateurs régionaux ont été institués avec 666 sites d’accueil fin 2020, au plus près des bassins de vie et d’emploi et de leurs besoins. Ils ont remplacé les OPACIF. C’est le bilan de ces opérateurs et de leur première année d’exercice que présente France compétences. La pandémie de Covid-19 les a amenés à adapter les modalités pendant le premier confinement en assurant leur réalisation en distanciel. Mais, par la suite, les points d’accueil se sont adaptés aux mesures sanitaires en accueillant les salariés sur place.

Les caractéristiques de cette dernière année du CEP

Le conseil en évolution professionnelle est un service public gratuit et personnalisé. Il est ouvert à tout actif souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Au total, ce sont 100 937 actifs occupés qui ont été accompagnés en 2020, soit plus qu’en 2018 pour les mêmes publics, mais on l’a compris avec des modalités différentes à l’époque. Les profils des bénéficiaires, dévoilés par les opérateurs, révèlent une part importante de salariés des TPME. On connait région par région le nombre de personnes concernées. Ainsi, en Nouvelle-Aquitaine, 10 000 actifs ont été accompagnés en 2020. Globalement, 90 % des bénéficiaires, interrogés en fin d’accompagnement, déclarent le service utile et de qualité.

Ce qu’il faut améliorer

  • La notoriété du dispositif auprès des salariés.
  • Les délais d’accès au service qui parfois doivent être améliorés.
  • La qualité du service dans certains cas.
  • Trouver un équilibre entre une demande de prestation courte et la nécessité de proposer un service plus approfondi quand c’est nécessaire.
  • Faire en sorte que toutes les entreprises se sentent concernées.
  • Participer à la relance.

Le lien avec le dispositif Transco

Ce service public de proximité, gratuit et au cœur des territoires, doit devenir un levier efficace face aux transformations du travail et aux défis de la relance et en particulier face aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Le dispositif « Transitions collectives » en place depuis début 2021 est destiné à faciliter la reconversion des salariés d’une branche d’activité à une autre, sur un même territoire. Les entreprises concernées transmettent aux plateformes territoriales dont font partie les opérateurs CEP les emplois menacés afin de permettre aux salariés concernés leur redirection vers les secteurs et entreprises qui recrutent. Pour l’année qui vient c’est une priorité pour France compétences et les 18 opérateurs régionaux.


Source

  • Pour prendre rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle, consultez le site https://mon-cep.org/