samedi 8 juillet 2017
Depuis la fin des années 2 000 les politiques publiques sont réorientées vers l’objectif de prolongation de l’activité des séniors : fin des mesures de cessation anticipée d’activité et reculs du droit à la retraite de 60 à 62 ans instaurés par la réforme des retraites de 2010. Les branches et les entreprises, outre les dispositifs légaux, mettent aussi en place, par le biais de la négociation, des mesures de gestion de fins de carrière. L’anticipation et la préparation de la fin d’activité des séniors constituent un véritable enjeu pour les entreprises.
Trois dispositifs se détachent dans les accords étudiés : le temps partiel aidé (TPA), la mise en place du télétravail, l’aménagement du temps de travail à temps plein.
Aménagement des conditions de travail :
Outre les mesures relatives à un suivi médical spécifique (visite médicale, bilan santé…) et l’aménagement des postes de travail : de nombreuses grandes entreprises accordent aux salariés âgés des avantages concernant leurs conditions de travail.
Utilisation en temps de différents dispositifs
Mesures financières
Les entreprises peuvent prévoir des aides financières afin d’inciter les séniors à partir plus tôt en retraite.
Préparation au départ à la retraite
Afin de permettre aux salariés de partir dans les meilleures conditions entre la cessation de leur activité professionnelle et la transition entre activité professionnelle et retraite, les entreprises mettent en place des formations ainsi que des dispositifs d’accompagnement.
Aménagement de l’emploi des fins de carrière
Avec la prévention de la désinsertion professionnelle, un service est mis en place par l’assurance maladie permettant la prise en charge rapide des salariés en arrêt de travail pour un accompagnement personnalisé pour préparer leur retour en emploi, pour négocier des aménagements spécifiques, des temps partiels, des changements de poste avec formation ou pour monter un dossier de préretraite ou de départ de l’entreprise.
Ces systèmes de gestion de fins de carrière sont négociés dans les grandes entreprises du secteur public ou privé, entreprises où les syndicats sont très actifs. Cela est plus difficile dans les moyennes entreprises où l’employeur préfère utiliser un système plus individuel, « la rupture conventionnelle ». Quant aux petites entreprises, suite à une maladie, ou à une baisse de productivité, le salarié est licencié sans pouvoir bénéficier d’un dispositif d’accompagnement.
Références