Aujourd’hui, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et 8 sont des logements vacants : la part des logements vacants individuels et collectifs s’accroit dans l’ensemble des unités urbaines sauf Paris. En 2017, l’habitat individuel représente 56 % des logements. Mais le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels du fait des évolutions récentes de la construction neuve.
L’unité urbaine de Paris concentre 16 % des résidences principales, elles sont 22 % dans une commune rurale.
Unité urbaine de Paris | Résidences principales | Résidences secondaires ou occasionnelles | Logements vacants |
---|---|---|---|
Ensemble | 5 082 | 4 588 | 184 310 |
Individuel | 1 070 | 1 009 | 13 47 |
Collectif | 4 012 | 3 579 | 170 263 |
(en milliers)
{}
Dans les grandes unités urbaines
Unités urbaines de plus de 100 000 habitants | Résidences principales | Résidences secondaires ou occasionnelles | Logements vacants |
---|---|---|---|
Ensemble | 10 153 | 8 867 | 470 817 |
Individuel | 3 851 | 3 527 | 114 209 |
Collectif | 6 303 | 5 339 | 356 608 |
(en milliers, France métropolitaine)
{}
La part du rural a diminué depuis 30 ans (42 % en 2017 contre 50 % en 1987) pour les résidences secondaires ou occasionnelles, alors que celle des petites unités urbaines s’est accrue (de 32 % à 39 %) avec l’urbanisation. La majorité des logements vacants se situent dans une commune rurale ou dans une petite unité urbaine (61 % en 2017). L’habitat individuel est d’autant plus fréquent que la commune est petite, et ce pour toutes les catégories de logement (résidence principale ou autre). Toutefois, quel que soit le type de commune, la part de l’habitat collectif est toujours plus élevée parmi les résidences secondaires et les logements vacants que parmi les résidences principales.
Unités urbaines de moins de 100 000 habitants en milliers | Résidences principales | Résidences secondaires ou occasionnelles | Logements vacants |
---|---|---|---|
Ensemble 11 318 | 8 977 | 1 304 | 1 038 |
Individuel 7 122 | 5 929 | 680 | 513 |
Collectif 4 196 | 3 047 | 623 | 525 |
(en milliers, France métropolitaine)
{}
Communes rurales En milliers | Résidences principales | Résidences secondaires ou occasionnelles | Logements vacants |
---|---|---|---|
Ensemble 8 262 | 6 146 | 1 399 | 718 |
Individuel 7 402 | 5 692 | 1 088 | 622 |
Collectif 860 | 453 | 311 | 96 |
(en milliers, France métropolitaine)
{}
Six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale. Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais elle est stable ces dernières années. Parmi les propriétaires, environ un tiers sont des accédants, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement :
- La part d’accédants à la propriété a fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu’au milieu des années 2000. Elle est stable depuis. La part des propriétaires sans charges de remboursement croît en partie sous l’effet du vieillissement de la population. En trente ans, elle est passée de 28 % à 38 % des ménages.
- La proportion des ménages locataires de leur résidence principale a légèrement diminué dans les années 1980 et s’est stabilisée ensuite. La part des bailleurs publics a augmenté un peu jusqu’au milieu des années 1990, puis s’est maintenue. Dans le parc locatif, les parts respectives des bailleurs publics et privés augmentent (17 % et 23 % des résidences principales).
Le nombre de logements s’accroît fortement dans les DOM : hors Mayotte, le parc total de logements augmente plus rapidement qu’en métropole : +3 % par an, en moyenne, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, puis aux alentours de +2 % par an jusqu’à aujourd’hui. - En 2017, 83,2 % des logements sont des résidences principales ; 4,4 % des résidences secondaires ou occasionnelles et 12 % des logements vacants.
- L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins (hors Mayotte). Sa part baisse lentement depuis 30 ans.
Les conditions de logement des Français en termes d’espace, de confort et d’équipement ne cessent de s’améliorer. Un Français dispose en moyenne de 40 mètres carrés dans son logement contre 23 mètres carrés en 1970. Néanmoins les évolutions récentes révèlent des tensions croissantes dans l’accès et les conditions de logement autour de quatre points principaux :
- Un accès à la propriété de plus en plus inégal,
- Une part du budget de plus en plus importante consacrée au logement dans les secteurs en tension (villes comme Paris, pénurie de terrains...),
- Une persistance du mal-logement,
- Une précarité énergétique grandissante.
Voir article de Clés du social : http://www.clesdusocial.com/le-logement-dans-tous-ses-etats-reforme-apl-foncier-logement-social
{}

{}
Références