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Responsabilité sociale de l’entreprise

mercredi 14 mai 2008

La RSE : nouveau thème de négociation.

En Belgique.

Dans certains secteurs - la métallurgie, le textile, la construction et de l’alimentation – les négociations ont porté attention aux questions environnementales, notamment en ce qui concerne les mesures d’efficacité énergétique. . Un des sujets de discussion a porté sur le développement et le soutien des mesures visant à encourager les salariés à laisser leur voiture à la maison quand une navette est en place vers le lieu de travail. D’autres accords sectoriels ont inclus une clause reconnaissant la campagne « vêtements propres au travail », par exemple dans l’industrie du pétrole, ou une disposition portant sur l’aide au développement dans le secteur alimentaire.

En Espagne.

En décembre 2007, des représentants du gouvernement, des organisations d’employeurs et ceux des Confédérations syndicales ont approuvé un accord sur la responsabilité sociale des entreprises, RSE.

L’accord se compose de deux parties : la première partie définit le concept et la portée de la RSE, tandis que la seconde partie comporte une série de propositions pour la promotion des pratiques de RSE dans les entreprises et les organes de l’administration publique.L’accord devrait permettre de préciser les concepts et les pratiques de responsabilité sociale et d’agir comme un mécanisme de référence.

L’accord définit la RSE comme un ensemble de pratiques adoptées volontairement par les entreprises. Ces pratiques comportant des engagements pour améliorer la gestion sociale et des conditions de travail et des critères environnementaux. Ces critères apporteraient une valeur ajoutée au respect des obligations légales et développeraient la participation des parties prenantes directes, tels que les travailleurs, clients, actionnaires et fournisseurs.

Les prémices de base de la RSE comprennent sa nature volontaire et son lien nécessaire avec la viabilité et la compétitivité des entreprises. Par ailleurs, les initiatives en matière de RSE doivent être suffisamment souples pour s’adapter aux différents secteurs, territoires et tailles d’entreprises.

Les signataires de l’accord sont conscients de la confusion qui entoure la RSE. Aussi, ils estiment que la priorité devrait être accordée à faire la clarté sur les pratiques de la RSE, en aidant à identifier et diffuser les bonnes pratiques tout en sensibilisant les entreprises.

Un deuxième objectif concerne la promotion de la gestion des compétences dans les entreprises et chez les partenaires sociaux pour le développement de la RSE. Ces propositions comprennent la promotion de la formation sur la RSE pour la gestion du personnel et des représentants des travailleurs, en encourageant l’élaboration et la diffusion de la RSE parmi les petites et moyennes entreprises (PME) en fonction de leurs caractéristiques particulières.

Enfin, l’accord prévoit la création d’un conseil national comme organe consultatif du gouvernement pour la promotion des politiques de RSE.. Le conseil sera composé de délégués des organisations patronales, des syndicats, de l’administration publique et des organisations non gouvernementales (ONG).

Le Conseil national sur la RSE a finalement été créée le 15 Février 2008. Il se concentrera dans un premier temps sur l’administration publique : intégration de la RSE dans les contrats publics.

En Autriche

Depuis le début des années 2000, une attention particulière a été portée à la question de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Cela est principalement dû aux scandales financiers aux Etats-Unis et - dans une moindre mesure - en Europe au cours de la fin des années 1990, qui ont réduit la confiance du public dans le monde des affaires. En 2002, après quelques initiatives conjointes des partenaires sociaux en matière de RSE, un code de Gouvernance de l’entreprise est entré en vigueur. . Le code vise principalement, mais pas exclusivement, les entreprises qui sont cotées à la Bourse de Vienne. Selon le préambule du code, cette initiative volontaire vise à "renforcer la confiance des investisseurs en améliorant la transparence des rapports et la qualité de la coopération entre le conseil de surveillance, conseil d’administration et les actionnaires. Les syndicats réclament que ces principes deviennent obligatoires alors que les représentants des entreprises insistent sur le caractère volontaire de leur application.