mercredi 30 mars 2016
Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes vient de remettre un rapport intermédiaire sur la parité dans les conseils d’administration et de surveillance des entreprises à la Ministre des affaires sociales, de la santé, des droits des femmes. Il révèle des avancées réelles depuis la loi de 2011 mais alerte sur la marche à franchir en 2017 pour atteindre 40 % de femmes.
La loi de janvier 2011
Le 27 janvier 2011 était promulguée la loi Copé-Zimmermann (LR) fixant un seuil minimal de 40% de femmes ou d’hommes dans les conseils d’administration et de surveillance des grandes entreprises privées et publiques au 1er janvier 2017. Elle fixait un objectif intermédiaire de 20% en 2014. Il a été atteint « sans difficulté », précisent les auteurs, mais « il en va autrement de l’objectif de 40% pour 2017 ».
Les enseignements du rapport intermédiaire
Les principaux obstacles identifiés
Les recommandations du Haut Conseil
Il formule 13 recommandations pour une amplification de la mobilisation et un meilleur suivi et accompagnement des entreprises, autour de 4 axes :
Les meilleurs « élèves » !
La palme en la matière revient à Engie (ex-GDF Suez) avec 11 femmes sur 19 membres du conseil d’administration, soit un taux de près de 58%. Quatre autres entreprises respectent la parité homme-femme au sein de leur conseil d’administration : ce sont Publicis (54,5%), Accor, BNP Paribas et Société générale (50%).
Le bonnet d’âne revient à Airbus dont le conseil d’administration n’est composé que...d’une femme sur douze membres, soit un taux de 8,5%.
Enfin, le HCEfh souligne le rôle majeur que jouent les réseaux de femmes.
Sources