jeudi 1er décembre 2011
La crise se poursuit et chaque jour apporte une nouvelle. Mails il faut bien tenter de donner quelques indications et ici positives.
Le dernier sommet européen, en lien avec la gestion de la crise de l’endettement des Etats, a pris un certain nombre de décisions fort importantes : les Etats ont pris l’engagement de consulter la Commission et les autres Etats membres avant l’adoption de tout programme important de réforme de la politique budgétaire ou économique, susceptible d’avoir des effets sur ses partenaires ; il s’agit de permettre l’évaluation des éventuelles conséquences sur la zone euro. Cet engagement, même s’il reste du domaine consultatif, constitue un pas important sur la route de l’harmonisation des politiques économiques. Le choix d’une politique commune impose aux pays qui y participent de se coordonner en amont.
Les gouvernements de la zone euro se sont aussi engagés à :
La Commission se voit enfin reconnaître le droit de donner directement son avis sur les projets de budgets des pays qui sont sous le coup d’une procédure « pour déficit excessif ».
Ce qui est le cas de la France.
Autant d’innovations dont le débat des élections présidentielles, souhaitons-le, ne devrait pas faire l’économie. Les engagements des candidats intégreront-ils en amont ce cadrage européen ?