mercredi 29 octobre 2014
Valoriser les compétences est un élément de qualité du dialogue social. C’est le parti pris de l’ORSE, Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises, dans un rapport, conçu comme un guide, sur la valorisation des acquis de cet engagement et où l’ORSE fait le tour des initiatives existantes.
Il s’appuie sur la Position commune du 9 avril 2008, reprise par la loi du 20 août 2008, sur la prise « en compte de l’expérience acquise dans l’exercice d’un mandat dans le déroulement de carrière » (position commune) et la négociation d’accord sur « les mesures à mettre en œuvre pour concilier la vie professionnelle avec la carrière syndicale et pour prendre en compte l’expérience acquise, dans le cadre de l’exercice de mandats, par les représentants du personnel ou élus dans leur évolution professionnelle » (loi). Cela doit même faire partie de la négociation triennale de la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences) dans les entreprises de 300 salariés et plus.
Les accords d’entreprise
Bien sûr, cette prise en compte des acquis de compétences militantes se heurte encore à des préjugés et à la discrimination à l’égard des syndicalistes qui existent encore dans tant d’entreprises. Et il est souvent difficile de faire que les engagements nationaux des accords soient déclinés sur le terrain dans les entreprises. Ils sont cependant un point d’appui pour demander que soit prise en compte la valorisation des compétences militantes dans les négociations d’entreprise à venir.
Pour en savoir plus :
http://www.orse.org/