samedi 16 septembre 2017
L’enquête Emploi de 2016 permet la comparaison des temps de travail des séniors (55-64 ans) ayant une activité salariée avec ceux des générations d’âge intermédiaire (30-54 ans). L’allongement de la vie active a-t-elle des conséquences sur la durée de travail en fin de carrière ? Le temps partiel est-il plus développé ? Les horaires sont-ils différents ? Est-ce un problème de santé ? De préretraite ? De cumul emploi-retraite ? La qualité de vie au travail a-t-elle une influence sur la santé et le bien-être au travail ? L’enquête Malakoff-Mederic de juin 2016 a posé cette question aux employeurs et aux salariés. L’organisme Top Employers certifie dans le monde entier les entreprises dont les pratiques favorisent la QVT (qualité de vie au travail). Quels sont les principaux déterminants de 72 entreprises françaises ?
La part du temps partiel « contraint » est la même chez les séniors que chez les plus jeunes. Au-delà de 55 ans, les salariés séniors travaillent plus à temps partiel que les plus jeunes. Le temps partiel semble ainsi permettre aux séniors de rester en emploi tout en réduisant leur durée du travail.
Les motivations du travail à temps partiel varient en fonction du cycle de vie et en fonction de la catégorie socioprofessionnelle.
La qualité de vie au travail influe–t-elle sur les motivations ?
Le premier critère pour 50 % des salariés et 54 % des employeurs, c’est : « l’ambiance et les relations entre collègues ». Ceci corrobore de nombreuses études. D’autres enquêtes ciblent d’autres facteurs comme l’environnement physique, la compétence du manager, l’intérêt du travail, la reconnaissance. En revanche, la rémunération n’est jamais citée en tête, mais elle apparaît comme un facteur de qualité de vie au travail pour 40 % des salariés.
Les perceptions commencent à diverger entre collaborateurs et dirigeants, quand ces derniers valorisent davantage leur propre rôle, en plaçant à 47 % la relation avec le supérieur hiérarchique parmi les motifs les plus importants de satisfaction. Les salariés ne mentionnent pas ce critère peut-être parce qu’ils le considèrent comme inclus dans « l’ambiance et les relations entre collègues ». Les salariés souhaitent également une valorisation financière de leurs efforts et de leurs résultats (58 %) et la reconnaissance explicite de ces efforts par la hiérarchie (54 %).
La conciliation vie privée/vie professionnelle : 34 % de salariés sont pour et seulement 12 % des dirigeants. Les cadres affichent une hiérarchie différente : 46 % sont pour la conciliation vie privée/vie professionnelle et 44 % pour l’intérêt au travail.
En 2017, Top Employers certifie les pratiques favorisant la qualité de vie au travail (QVT) de 72 entreprises françaises réunissant 719 205 salariés. Les principaux déterminants sont :
Le plan santé au travail 2016-2020 affiche l’ambition de renouveler la politique de santé au travail en faisant de la qualité de vie au travail un axe stratégique. Il reconnaît le rôle majeur des groupes de protection sociale auprès des entreprises et des branches dans cet objectif.
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Références
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