dimanche 3 février 2013
La loi du 18 janvier 2005 a créé l’obligation de négocier la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans l’entreprise (GPEC). L’usage de cet instrument a–il eu des effets positifs pour les salariés ?
Sur appel à projets de la DARES, (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail) un rapport d’étude, réalisé à partir de douze monographies, en montre les limites.
Huit points forts en évidence
Ce rapport apporte ainsi un regard cru sur le caractère limité et l’utilitarisme des usages de la GPEC dans la plupart des entreprises qui l’affichent. Ce pourrait être un facteur d’anticipation des mutations, de création de développements futurs et de sécurisation des emplois. Or, les entreprises gardent le plus souvent le nez sur le guidon et les perspectives financières du trimestre, voire du mois. Les syndicalistes de leur côté, craignant souvent une GPEC synonyme de coupes dans les emplois, sont-ils suffisamment demandeurs d’une GPEC dynamique et positive au contenu négocié ?
Télécharger le rapport :
Accords d’ entreprises GPEC : réalités et stratégies mises en oeuvre :
http://www.iae-paris.com/actualites...
C’est quoi la GPEC ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestio...